
D’un sabot de bois à un crâne de singe,
l’imposition du français en Bretagne et dans les anciennes colonies
Samedi 18 octobre 2025 à 17h
Une cinquante de personnes est venue écouter Rozenn Milin. Elle a expliqué comment l’une des plus grandes mutations que la Basse-Bretagne a connues au XXe siècle est le changement de langue. Jusqu’aux années 1950-1960, en effet, la principale langue familiale dans les campagnes était le breton, que tous connaissaient et transmettaient de génération en génération. Quelques décennies plus tard, le breton n’est plus parlé quotidiennement que par quelques dizaines de milliers de personnes.
Comment une langue autrefois florissante a-t-elle pu décliner aussi vite ? Et pourquoi les peuples des anciennes colonies, qui ont été contraints d’apprendre le français par l’application des mêmes méthodes, ont-ils continué, contrairement aux Bretons, à parler leurs propres langues ? Quel a été le rôle de l’école et des méthodes comme le « symbole », ou « la vache »?